Souvent, on simplifie pour raconter moins longtemps.

Voyager, c'est prendre et passer du temps ailleurs. Un voyage n'est surtout pas un trajet.

Voici quelques nouvelles du blog après plus de deux ans d'existence.

Comme vous avez pu le remarquer, la maxime du jour a été rebaptisé officiellement et depuis peu la maxime de la semaine. L'adresse du blog reste cependant inchangée. Dans les faits, cela fait plus d'un an que je n'écris plus qu'une maxime par semaine pour des raisons somme toute obscures car j'ai eu plus de temps que l'année précédente.

Au moins ce blog ne parle-t-il que rarement de lui-même au contraire de ce que j'avais théorisé, mais peut être est-ce parce que ce blog ne se développe plus assez régulièrement...

Avec ce billet la maxime du jour contient à présent 404 billets répartis en 6 catégories comme suit :

Maxime du jour : 304
Et si... : 66
Poème : 1
Spécial : 14
Nouvelles du blog : 7
En panne d'idées : 12

Il continue à y avoir des visiteurs (dont près de 40% reviennent) et c'est la raison pour laquelle ce blog vit toujours. Les trois principaux pays visiteurs sont la France, la Belgique et le Canada. Je suis heureux d'avoir dépassé le 365,25ième billet et la prochaine étape est le 326 billet dans la catégorie Maxime du jour. J'oublierai probablement de le célébrer mais ça sera une étape.

Y a-t-il des maximes qui vous ont marqué cette année? Le glorieux concours consistant à deviner l'auteur des titres des billets n'attire plus grand monde et c'est dommage parce que vous ne saurez jamais s'il y a quelque chose à gagner avec les points. Sont-ils vraiment aussi inutiles que des points Panzani ou Nutella?

Prévoir longtemps à l'avance, donne l'impression d'avancer lentement. Ne pas prévoir donne celle d'avoir gagné du temps alors qu'on ne fait que rattraper celui perdu.

C'est perdre du temps que de se mentir à soi-même.

Le temps passe vite mais il en reste toujours.

Et si on se lassait de Dieu et de philosopher comme on se lasse d'un passe temps?

B.S. : Alors ce blog n'aurait pas d'avenir... Qui lira verra...

La lumière de tes yeux a eu trop d’éclat ;
Moi qui pensais être seul à en profiter.
A peine remis, j’ai pu voir mes congénères,
Trous noirs géants déformant ton espace temps,
Ravissant ta lueur, la cacher à ma vue.
La flamme de tes yeux s’est éteinte pour moi.
Même, te voyant heureuse, je ne la perçois plus.

Le vrai paresseux ne fait pas de calculs pour pouvoir paresser le plus longtemps possible et c'est pourquoi son activité est vouée à l'échec.

Tout le monde a des moments de chance, il y a seulement que certains ont la chance de ne pas avoir besoin de les saisir ou un temps plus long pour le faire.

B.S. : Je ne suis pas sûr que cette maxime soit parmi les plus claires de ce blog.

Le monde est trop grand et trop peuplé pour que quiconque puisse prétendre s'y ennuyer.

Qui prend trop de retard abandonne, qui prend trop d'avance vit le présent au futur et le futur au passé.

B.S. : C'est peut-être la leçon de mes manquements ces derniers temps.

La meilleure culture est la culture de masse qui améliore la culture des masses.

B.S. : Il y a du relâchement dans le rythme ces derniers temps et je m'en excuse.

A un instant donné, il y a toujours pire et il n'y a pas toujours mieux. Mais c'est parce que le bonheur se contente de peu.

B.S.: Désolé pour la fréquence plus basse des billets ces derniers temps.

Faire souffrir les gens pour qu'ils soient heureux et reconnaissants lorsqu'on arrêtera. Et si Dieu était machiavélique?

C'est parce qu'on ne peut pas arrêter le temps qu'on accepte que l'argent le remplace.

Et si on cotait le temps en bourse? La répartition des salaire serait-elle plus juste?

Que vaut mon temps libre aujourd'hui? Pfff, ça a baissé je fais grève, si tout le monde fait comme moi le cours va remonter.

D'après la théorie de la relativité restreinte, c'est quand on est le plus lent, donc le plus en retard, que le temps passe le plus rapidement. La relativité restreinte est également un argument fort en faveur de la Loi de l'Emmerdement Maximum.

Et si on pouvait abuser des bonnes choses? Alors ça ferait longtemps qu'elles auraient disparu.

Je cherche encore le temps que j'ai perdu.

La perte de temps, c'est le fait de ne pas avoir d'idées, ou d'en avoir de mauvaises. Car même si on élimine rapidement les mauvaises idées, il arrive souvent que, les ayant oubliées, on y revienne, pour finalement les nier à nouveau.

B.S.: Toute allusion autobiographique est absolument fortuite.

Et si les journalistes commençaient enfin à m'interroger comme un expert en prédiction? Et s'ils me faisaient intervenir au 20h pour ça? A part pour l'Union Européenne dont tout le monde se fiche éperdument, je ne me suis guère trompé. C'est dommage, c'était peut-être la seule prédiction ambitieuse. La prochaine fois, je me garderai d'être aussi original dans les sujets abordés. Je n'avais par ailleurs pas prévu le débat sur l'euthanasie, il sera probablement relancé dans quatre ans.

C'est évidemment lorsqu'on a le moins de temps à perdre qu'on en perd le plus; je me répète et j'en suis désolé.

Et si on devait être sans cesse en train de philosopher? Auriez-vous encore le temps de lire que je n'ai plus d'idées?

Il y a des jours où notre créativité est occupée ailleurs et où le temps manque pour la solliciter plus longtemps.

Et si regarder une casserole d'eau bouillir suffisait à ralentir le temps?

Aujourd'hui, toutes les informations circulant sur internet sont enregistrées et conservées. Plus le temps passe, plus les connaissances humaines s'accumulent, atteindra-t-on un seuil limite au delà duquel nous serions absolument tous, de Boudu à Bolloré, tel des robots exécutant notre tâche sans comprendre vraiment ce qu'elle apporte à l'intérêt général? Avons-nous déjà atteint ce seuil?

Plus on a de choses à faire, plus on perd de temps; méfiez vous de ceux qui voudraient que vous travailliez plus.

B.S. : Bien sûr ce blog reste apolitique et entièrement déconnecté du temps présent.

L'originalité doit posséder ses bases connues pour devenir elle même consistante. C'est sur cette consistance que le monde extérieur s'appuiera pour la comprendre. Elle perd ainsi peu à peu de son originalité au fur et à mesure que le temps passe, que les gens et leurs idées vieillissent en se répétant. Rien ne restera à jamais original. Cependant, certaines coutumes recouvrent leur originalité dès lors qu'on les oublie...

B.S.: ...ou que l'on voyage mais cela a déjà été dit

La honte d'échouer est toujours plus forte que la tentation d'abandonner. Plus l'attente avant de finalement abandonner est grande plus l'abandon est difficile et plus l'échec est terrible. Abandonner rapidement permet de limiter les dégâts mais ne permet pas de prétendre à grand chose. Un Tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux Tu l'auras; L'un est sûr, l'autre ne l'est pas? A l'évidence c'est une philosophie de l'abandon que les meilleurs n'ont pas suivit... en tout cas dans un premier temps.

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui c’est science fiction. Walteroverside jugera si cela aurait été digne d’être publié sur son (sky)blog.

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Et si on avait le (super-)pouvoir d'arrêter le temps? Pendant -ou plutôt en même temps- que le temps serait arrêté on ne pourrait plus bouger, à la rigueur on pourrait se déplacer instantanément. Pourrait-on encore penser? on devrait tout penser instantanément? c'est difficilement imaginable, c'est pour cette raison que nous n'avons pas ce pouvoir là.

B.S. : Demain je vous expliquerai pourquoi nous n'avons pas le pouvoir de faire pousser des carottes sur un baobab en orbite autour d'Uranus.

Faire mal les choses c'est comme jouer au loto, nous savons que la probabilité de gagner du temps est quasi-nul mais l'importance du gain nous fait perdre la raison. Pour bien juger il ne faut pas avoir de sentiments.

Et si la distance entre soi et soi-même qui permet d'avoir conscience de soi était simplement le temps? Ce serait alors considérer que le je analysé est un je passé, ou imaginé différent du je qui analyse, qui lui est le vrai puisque celui de l'instant présent. Voilà, à l'heure ou j'écris, ma définition de la subjectivité.

Espèce: "Ensemble d'individus qui partagent des caractéristiques spécifiques communes, et qui peuvent se reproduire entre eux en ayant une descendance féconde".
Devrait-on revisiter la notion d'espèce? Des individus ayant des caractéristiques spécifiques communes, ne pouvant pas se reproduire entre eux et engendrés par une autre espèce, ne sont-ils pas tout de même une espèce?
En un mot: les Pondus sont ils une espèce?

Le futur n'est jamais sûr
Le passé ne l'est pas assez
Et le présent ne dure qu'un temps
Mais c'est le seul moment qu'on vit vraiment, réellement, pleinement

Attention! Se parler à soi-même au lieu de penser, c'est un début de schizophrénie.

Une fois n'est pas coutume je vais parler de choses concrètes. Je me propose de prédire les grands thèmes qu'aborderont les journaux de vingt heures dans les mois qui vont suivre:

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Je viens de me rendre compte de quelque chose : Si je ne crois pas au destin c'est que je pense que je suis ici par pur effet du hasard. Ca aussi j'ai du mal à y croire car (pour une fois) je suis assez d'accord avec le titre de ce billet. Mais cette explication me semble plus probable que celle de la destinée et de l'univers créé pour l'homme. Y aurait il une troisième voix? Un choix moins binaire à faire qu'entre ces deux solutions? Le fait de se poser ces questions ne serait il pas en soi un début de réponse?

B.S.: - Pauvre de moi rattrapé par la philosophie.
-Je repars encore pour un certain temps, il y aura encore probablement peu de billets au mois d'août mais, c'est promis, à la rentrée je me tiens à ma promesse d'un billet par jour.

L'angoisse du billet blanc c'est vouloir tout faire pour éviter que vous ne lisiez ça.

B.S. : Cette phrase trainait depuis longtemps, la mettre maintenant m'en débarrasse et m'évite de chercher autre chose!

Et si il n'y avait pas d'imprévus? Cela voudrait dire qu'on pourrait tout prévoir. Nous serions donc des dieux. L'imprévu est une des misères de la condition humaine.

B.S. : Et comme rien ne vaut un voyage pour rencontrer de l'imprévu je repars demain pour un autre endroit dénué d'internet... donc pas de billets encore pour un temps encore indéterminé mais sans doute plus court que la dernière fois (voir deux billets avant).

Se poser la question de savoir s'il faut ou non croire en la destinée est stupide. En effet, le fait d'y croire ne changera en aucun cas votre façon de mener votre vie. Si vous pensez qu'il était "écrit" ou "décidé" que j'écrirai et puis que vous liriez, vous pouvez choisir d'arrêter de lire et d'attendre que votre destinée vous tombe dessus. Mais vous comprendrez vite que votre destinée serait alors d'attendre votre destinée ce qui est parfaitement stupide et vous vous remettrez au travail. Vous aurez perdu quelques minutes de votre précieux temps à réfléchir sur quelque chose d'inutile. On échappe pas à son destin.

B.S.: - Dans le souci cher à nos amis québécois, de la proscription des mots anglais, j'ai décidé de changer mon célèbre B.P.S. (Billet Post Scriptum) en B.S. (Billet Scriptum) la traduction de post en anglais étant billet.
- Quand au titre du post billet, je doute parfois de sa véracité...
- Sur ce, je me couche, car comme le dit un proverbe afghan: "La nuit est destinée au sommeil, le jour au repos et l'âne au travail."

Pour certains, modifier a moins de valeur que créer. Pour moi, modifier n'est jamais que créer à partir de quelque chose et je pense que personne ne peut prétendre créer à partir de rien.

Avoir l'obligation d'oublier tout pendant quelques heures par jour est un idée formidable. Et dire que certains considèrent dormir comme un perte de temps à travailler. Le travail serait une échappatoire, (au même titre que l'amour et l'ivresse), soit, mais l'échappatoire suprême, c'est la sieste!

Joyeux anniversaire à tout ceux qui liront cette phrase le jour de leur anniversaire.

Présentation de "La maxime du jour"

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