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08/11
L’homme n’est pas son propre présent. Il est son propre avenir.
Pour un timide parler de lui-même est une marque de confiance en l’autre, rarement un signe de confiance en soi.
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Pour un timide parler de lui-même est une marque de confiance en l’autre, rarement un signe de confiance en soi.
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Olaf
29 août 2011
02:13
On ne peut juger un homme qu’à son dernier jour, c’est ce qui est difficile…
sarkazm
31 août 2011
01:05
Que veux tu dire par « juger un homme »? Si c’est juger de sa valeur, je ne suis pas vraiment d’accord, l’intérêt de juger (en bien ou en mal évidemment) quelqu’un qui va disparaitre est moins grand que celui de juger quelqu’un à qui il reste encore de beaux jours. Si c’est juger de ses chances d’aller ou non au paradis, la question ne me préoccupe guère.
Olaf
8 septembre 2011
17:45
Oh non, ça n’a rien à voir avec le paradis…
C’est simplement pour moi la conséquence de ta maxime existentialiste: si tu es ton propre avenir, c’est bien que tu te construis peu à peu, qu’à n’importe quel instant tu peux dévier ton chemin et, partant, que tu ne peux juger un homme avant qu’il ne soit plus possible pour lui de faire un choix: avant sa mort, donc.
Tu ne peux ainsi juger que ses actions ou son état d’esprit, mais pas l’homme lui-même. Que penses-tu de cette vision des choses, assez extrême certes?
Et finalement, je reviens sur ce que j’ai dit, ceci a bien à voir avec le paradis: pour un croyant, cette maxime s’accorderait donc avec le pardon divin, avec le fait que Dieu ne nous juge qu’à notre mort.
sarkazm
19 septembre 2011
10:25
Mais c’est ça que je n’arrive pas à comprendre, pourquoi juger globalement d’un homme sur son (ou ses) derniers choix? Quelle est la valeur d’un tel jugement? et à la limite quel en est l’intérêt? C’est une conception très chrétienne et c’est pour ça que je faisais un lien avec le paradis.
Il me semble qu’on peut juger à tout instant de la valeur d’un homme globalement sur son caractère et sur la probabilité de ses choix futurs basée sur la redondance de ses choix passés. Et encore une fois, un tel jugement me semble moins important du point de vu humain à l’approche de la mort d’une personne puisqu’on aura plus à vivre avec elle. La mort est l’occasion de faire un bilan global et définitif pour les livres d’histoire, et pour dieu si tu le veux mais rien ne nous empêche de faire des bilans non définitif à tout moment. Dans les deux cas (à la mort ou avant) les jugements ne peuvent être définitifs pour nous humains parce qu’on ne connaît jamais tout d’une personne d’une part et parce qu’on peut toujours réinterpréter un acte comme conséquence d’un choix d’autre part.
Quant à juger légalement d’un homme, c’est évidemment une toute autre histoire.
Dis-moi si ce n’est pas très clair.
PS : Une petite précision que beaucoup oublient : Je ne suis pas (ou très rarement) l’auteur des titre en vert majuscule. Ce sont la plupart du temps des adages populaire, des citation d’oeuvre, des formules, des mots d’autres gens. Moi, j’écris le contenu en petit et en noir.