La maxime du jour

Etre heureux c’est penser l’être.

B.S. : En l’occurrence, c’est moi qui fuit la pensée. Pour cause de non accès au réseau mondial, et fidèle à ma tradition de préférer mettre des billets en retards qu’en avance il n’y aura pas de billets jusqu’au 5 novembre.

Existe-il une seule idée au monde que tout les hommes admettent comme vrai? Non, puisqu’on peut douter de tout, et même cela peut être mis en doute.

B.S. : Oui, c’est un grand classique et je plagie Pascal : « Rien n’est certain et cela même est incertain ». Vous remarquerez également le « admettre comme vrai » qui montre que la question était en fait réthorique.

Il est permis et même fortement conseillé de se tenir soi-même en très haute estime à la seule condition de faire cela sans se comparer à une autre personne.

Un blog est comme une personne (et pour cause), plus il vieillit, plus il parle de lui. Je théorise donc qu’un blog se développant régulièrement à l’infini parlera de lui à chaque billet.

Et si Monsieur Sarkozy décidait que toutes les écoles doivent commémorer le jour où il a été intronisé président de la république? Et s’il décidait de faire apprendre par cœur aux élèves l’International communiste? Et s’ils devaient également subir un cours d’histoire sur la biographie d’Henri Guaino?
Non mais sans blague…

Sommes-nous libres lorsqu’on n’a qu’un seul choix? Sommes-nous plus libre lorsqu’on a plus de choix? En fin de compte, nous ne choisissons pas nos choix, nous pouvons juste choisir parmi les possibilités qui s’offrent à nous. Ainsi personne ne sera jamais totalement libre dans l’absolu. Je pense donc qu’il faut séparer la notion de liberté de celle de choix.

…il n’y a pas de billets non plus.

B.S. : -Pour ceux qui liraient ça plus tard, il y avait un match (de rugby) aujourd’hui et on s’est fait laminer. C’est le principe de l’amnésie collective spontanée.
-Je crée une nouvelle catégorie qui présente honnêtement les jours où je n’ai pas su quoi mettre.

Et si on trouvait les réponses à toutes nos questions? Serait-on plus heureux? J’ose espérer que oui, que les réponses ne seraient pas si terribles.

Et si on avait le (super-)pouvoir d’arrêter le temps? Pendant -ou plutôt en même temps- que le temps serait arrêté on ne pourrait plus bouger, à la rigueur on pourrait se déplacer instantanément. Pourrait-on encore penser? on devrait tout penser instantanément? c’est difficilement imaginable, c’est pour cette raison que nous n’avons pas ce pouvoir là.

B.S. : Demain je vous expliquerai pourquoi nous n’avons pas le pouvoir de faire pousser des carottes sur un baobab en orbite autour d’Uranus.

Celui qui vit uniquement pour les autres pense aussi à lui, il sait que sa survie et sa bonne humeur sont dans l’intérêt des autres.

Il faut faire semblant d’ignorer les gens dangereux mais toujours garder un œil sur eux.

Le rugby importait peu, ce qui comptait c’était d’avoir une excuse pour faire la fête. A-t-on besoin de raisons pour faire la fête? Oui car on ne peut pas faire la fête tout seul, il faut que tous sachent quand et où la faire avec nous. En dehors de ça, nous avons besoin d’une raison alors même que la fête est une chose que nous savons bonne; sinon nous avons l’impression d’être stupides.
l’Homme est un animal logique, il refuse de penser que quoi que ce soit ait lieu sans raison.

Si l’homme ne pouvait pas oublier, serait-il éternellement heureux ou éternellement malheureux? ou bien aurait-il éternellement mal à la tête?

B.S.: Je n’ai déjà rien mis hier, le rugby ne pouvait pas me servir d’excuse aujourd’hui.

Etrangement, il est plus facile d’agir intelligemment lorsqu’on est concerné que lorsqu’on ne l’est pas.

Les secrets ne sont amusant que lorsque nous sommes au courant. Je déteste les secrets mais si vous me mettez au courant, je saurai les garder. Entre trahir la confiance des personnes pour qui vous n’avez pas de secret et celle de celui qui vous en a confié un, que choisissez vous?

L’homme seul au monde serait dans l’impossibilité de savoir qui il est, l’homme entouré ne sait pas qui sont vraiment les autres.

Faire mal les choses c’est comme jouer au loto, nous savons que la probabilité de gagner du temps est quasi-nul mais l’importance du gain nous fait perdre la raison. Pour bien juger il ne faut pas avoir de sentiments.

Et si l’homme avait été créé pour aider les cochons d’Inde à survivre? Mettez vous à la place d’un cochon d’Inde et vous ne trouverez plus cette « maxime » si drôle.

Le sport, plus encore que le travail, empêche de penser.

B.S. : Et là c’est l’expérience qui parle. Voilà deux soirée de match où je n’ai rien à mettre. On verra si je me laisse une nouvelle fois envahir par la tentation de facilité.

Et si la distance entre soi et soi-même qui permet d’avoir conscience de soi était simplement le temps? Ce serait alors considérer que le je analysé est un je passé, ou imaginé différent du je qui analyse, qui lui est le vrai puisque celui de l’instant présent. Voilà, à l’heure ou j’écris, ma définition de la subjectivité.

Et si ce qu’on remettait à demain était effectivement fait le lendemain? On pourrait atteindre une productivité conséquente, peut-être même optimale.

Le coût de la vie, c’est la souffrance, mais pour la plupart d’entre nous la vie vaut plus que son coût; ce qui ne veut pas dire que nous n’ayons pas parfois la légère impression de nous être fait avoir.

Le bonheur est comme une maladie, personne ne peut vous le prendre mais les gens autour de vous peuvent être contaminés. On ne peut pas partager son bonheur, on peut juste amener les autres à oublier leur malheur.

B.S. : Hier j’avais trouvé quelque chose mais je l’ai oublié. Les pensées volent, les écrit restent.