La maxime du jour

La différence entre l’homme et l’animal? c’est que l’animal n’est pas suffisamment arrogant pour se poser cette question.

L’avis des puissants d’Occident vaut pour vérité pour le reste du monde.

Attention! Se parler à soi-même au lieu de penser, c’est un début de schizophrénie.

L’aspect scandaleux de l’amertume, c’est qu’une partie de notre langue est dédiée à goûter sa saveur, alors qu’il n’y a aucune papille pour goûter le bonheur.

On ne peut se construire que par comparaison, et c’est pour ça que le reste du monde est important pour nous.

Une fois n’est pas coutume je vais parler de choses concrètes. Je me propose de prédire les grands thèmes qu’aborderont les journaux de vingt heures dans les mois qui vont suivre:

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Les responsabilités ne font pas peur aux gens incompétents ou malhonnêtes.
Ce qui ne veut pas dire que tous ceux qui craignent les responsabilités seront compétents et honnêtes.

La vie n’a pas un sens unique, elle en a un différent pour chacun. Trouvez le votre! Personne ne le trouvera à votre place.

Et si on avait appliqué le principe de précaution à la naissance d’Adolf Hitler?

Aujourd’hui il m’est arrivé un truc, j’vous raconte pas…

La mort, ça arrivent bien plus souvent à quelqu’un d’autre qu’à nous mais on ne peut pas dire pour autant que nous ayons plus de chance que les autres.

La bonne ambition est celle qui n’empêche pas de vivre au jour le jour.

Et si perdre son enthousiasme c’était perdre sa vie? Et si au contraire l’enthousiasme n’était que le sentiment privilégié des jeunes insouciants?

Nous sommes parfois utiles mais jamais nécessaires. Personne n’est irremplaçable? Si, John Lennon ne sera pas remplacé pas plus que Mozart ou Alexandre le Grand.

B.S. : Oui, je mets Lennon au niveau de qui je veux.

Vieillir c’est s’habituer à sa vie, se conformer, fuir de plus en plus toute forme de risques, se déconnecter peu à peu de l’inconnu, perdre l’envie de découvrir ce qui parait fatigant. Vieillir, c’est déprimant.
B.S. : J’espère que ma définition n’est pas universelle.

Je viens de me rendre compte de quelque chose : Si je ne crois pas au destin c’est que je pense que je suis ici par pur effet du hasard. Ca aussi j’ai du mal à y croire car (pour une fois) je suis assez d’accord avec le titre de ce billet. Mais cette explication me semble plus probable que celle de la destinée et de l’univers créé pour l’homme. Y aurait il une troisième voix? Un choix moins binaire à faire qu’entre ces deux solutions? Le fait de se poser ces questions ne serait il pas en soi un début de réponse?

B.S.: – Pauvre de moi rattrapé par la philosophie.
-Je repars encore pour un certain temps, il y aura encore probablement peu de billets au mois d’août mais, c’est promis, à la rentrée je me tiens à ma promesse d’un billet par jour.

Une action est toujours soit intéressée soit absurde, en aucun cas purement altruiste. Essayez donc de me prouver le contraire.

EDIT: Aristote dit que toute action tend vers un bien, c’est ce que je voulais signifier: Il n’y a pas d’action sans fin.

Plus nous parlons plus nous augmentons la probabilité d’être incompris. Ne pas parler ne permet certes pas d’être compris mais évite au moins les désagrément d’un quiproquo ou d’une mauvaise interprétation.

Et s’il suffisait seulement de ne pas être trop attaché à la vie pour ne pas craindre la mort?

La vie en vacances n’a pas plus de sens que la vie au travail mais elle est quand même plus agréable.

L’angoisse du billet blanc c’est vouloir tout faire pour éviter que vous ne lisiez ça.

B.S. : Cette phrase trainait depuis longtemps, la mettre maintenant m’en débarrasse et m’évite de chercher autre chose!

Et si il n’y avait pas d’imprévus? Cela voudrait dire qu’on pourrait tout prévoir. Nous serions donc des dieux. L’imprévu est une des misères de la condition humaine.

B.S. : Et comme rien ne vaut un voyage pour rencontrer de l’imprévu je repars demain pour un autre endroit dénué d’internet… donc pas de billets encore pour un temps encore indéterminé mais sans doute plus court que la dernière fois (voir deux billets avant).

Si vous croyez ne pas pouvoir détester quelqu’un, restez avec lui en permanence.

Se poser la question de savoir s’il faut ou non croire en la destinée est stupide. En effet, le fait d’y croire ne changera en aucun cas votre façon de mener votre vie. Si vous pensez qu’il était « écrit » ou « décidé » que j’écrirai et puis que vous liriez, vous pouvez choisir d’arrêter de lire et d’attendre que votre destinée vous tombe dessus. Mais vous comprendrez vite que votre destinée serait alors d’attendre votre destinée ce qui est parfaitement stupide et vous vous remettrez au travail. Vous aurez perdu quelques minutes de votre précieux temps à réfléchir sur quelque chose d’inutile. On échappe pas à son destin.

B.S.: – Dans le souci cher à nos amis québécois, de la proscription des mots anglais, j’ai décidé de changer mon célèbre B.P.S. (Billet Post Scriptum) en B.S. (Billet Scriptum) la traduction de post en anglais étant billet.
- Quand au titre du post billet, je doute parfois de sa véracité…
– Sur ce, je me couche, car comme le dit un proverbe afghan: « La nuit est destinée au sommeil, le jour au repos et l’âne au travail. »

Pour certains, modifier a moins de valeur que créer. Pour moi, modifier n’est jamais que créer à partir de quelque chose et je pense que personne ne peut prétendre créer à partir de rien.

La démonstration est au raisonnement ce que le yacht est à l’optimiste.

La perfection des autres, si elle existait, serait insupportable. Non pas que l’homme soit jaloux mais parce qu’il a besoin des défauts car la perfection universelle lui enlèverait la chose à laquelle il tient le plus : l’espérance.
Napoléon disait d’ailleurs: « Si la perfection n’était pas chimérique, elle n’aurait pas tant de succès. »

Dans un monde essentiellement dirigé par des hommes, une jolie fille obtient ce qu’elle veut facilement et c’est injuste. Un autre argument pour la parité.

Ce sont toujours nos amis qui nous trahissent, jamais nos ennemis. Tout simplement parce qu’on ne peut soi-disant pas avoir confiance en nos ennemis. Je pense au contraire que si : croyez en la capacité de vos ennemis à vous emmerder.

Avoir l’obligation d’oublier tout pendant quelques heures par jour est un idée formidable. Et dire que certains considèrent dormir comme un perte de temps à travailler. Le travail serait une échappatoire, (au même titre que l’amour et l’ivresse), soit, mais l’échappatoire suprême, c’est la sieste!

Le mot normal peut tout désigner. Voyagez et vous trouverez celui de ses sens qui vous plait le plus.

Cela dit, le voyage de certains consistera peut-être simplement à découvrir la distance qui les sépare de l’asile psychiatrique!