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Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour
Il ne faut ni oublier qu’on est un con en puissance, ni penser qu’on l’est. C’est le paradoxe de la vie qui nous fait passer d’un sentiment à un autre. La vie entière ne suffit pas à faire disparaitre le con qui sommeille en chacun de nous.
sarrazine
7 janvier 2008
22:56
ah! tu viens d’etudier le bourgeois gentilhomme ??
mortue
8 janvier 2008
13:02
Savoir qu’on est con ne permet-il pas de limiter les dégâts causés par sa connerie?
J’entends pour cela que qu’on sait qu’il y a des chances que les gens nous prennent pour tel, plus on hésite à juger à notre tour, et donc en jugeant d’être soit même con.
Par exemple, depuis que j’ai écouté la chanson de Tryo "pas pareil" j’arrête de me foutre des gens avec des traces de drap sur le visage le matin.
Enfin bref, en gros un cercle vertueux de la connerie qui débuterai par la conscience de sa propre connerie.
Sarkazm
8 janvier 2008
13:34
Non je ne viens pas d’étudier le bourgeois gentilhomme mais je suppose que je peux t’accorder un point quand même Sarrazine.
Mortue, oui il faut savoir qu’on est con et tes arguments pour ça sont juste. Mais il faut aussi savoir qu’on ne l’est pas car sinon on ne fait plus rien avec enthousiasme. C’est le paradoxe que j’essaie de souligner.
sarrazine
8 janvier 2008
20:47
je ne crois pas qu’un con se rend compte qu’il l’est, sinon il se corrigerait et ne le serait plus….
Sarkazm
8 janvier 2008
21:48
C’est parfois très dur de se corriger, même si on se rend compte de certaines choses. Dans le diner de con par exemple, François Pignon a compris à la fin mais il ne change pas d’une minute à l’autre et il ne changera probablement jamais.
mortue
9 janvier 2008
18:00
surement, mais le fait d’être considéré comme un con est purement subjectif.
Changer pour se fondre dans une masse, c’est aussi une belle preuve de connerie.
smilodon
9 janvier 2008
22:58
Je pense qu’on pourrait résumé plus philosophiquement en disant que "la seule chose que je sais c’est que je ne sais rien". En effet, on évite alors d’avoir trop de jugements de valeur, et en même temps cela incite à progresser pour s’éloigner de cette ignorance, tout en restant modeste.
Gazna vide
17 janvier 2008
20:53
L’intelligence des choses naît de l’apprentissage qui se nourrit lui-même d’événements et de curiosité. Le con étant rarement curieux, il "attend" l’événement inattendu ou redouté qui le rendra moins con, ce qui n’est pas gagné. Inversement quelqu’un qui n’est pas con et qui renonce à toute curiosité ou tout risque a toutes les chances de le devenir; C’est vraiment dommage parce que c’est bête d’être con.