Très dangereuse théorie :
Tout d’abord, il est quasiment impossible de recueillir l’unanimité quant à une œuvre d’art (si, les critiques de la Joconde existent…).
Mais si on se met d’accord sur une "majorité" nécessaire à la classification dans la catégorie "chef d’œuvre", alors on admet que ce qui fait l’œuvre c’est la popularité qu’elle a (due par exemple à un engouement médiatique passager), plutôt que le réel talent de son auteur. La démocratie peut-elle vraiment s’appliquer à l’art ?
Sarkazm
2 juin 2009
00:48
Comme réponse voici une définition de ce qu’est une œuvre d’art selon George Dickie qui m’a servi de prérequis pour se billet. Pour lui, est œuvre d’art ce qui s’est vue conférer ne serait-ce que par une seule personne (son auteur généralement) le statut de candidat à l’appréciation. C’est-à-dire qu’on est pas obligé en tant que public d’aimer ou d’approuver puisque l’œuvre n’est que candidate à cette appréciation. Un chef-d’œuvre en revanche doit selon moi toucher tout le monde, c’est-à-dire ne doit pas pouvoir laisser un spectateur complètement indifférent. Cela ne demande pas que tout le monde l’aime pour autant puisque détester, c’est être tout sauf indifférent. Si un spectateur trouve que la Joconde le laisse complètement indifférent c’est que ce n’est peut-être pas (plus?) un chef-d’œuvre.
smilodon
24 mai 2009
17:36
Très dangereuse théorie :
Tout d’abord, il est quasiment impossible de recueillir l’unanimité quant à une œuvre d’art (si, les critiques de la Joconde existent…).
Mais si on se met d’accord sur une "majorité" nécessaire à la classification dans la catégorie "chef d’œuvre", alors on admet que ce qui fait l’œuvre c’est la popularité qu’elle a (due par exemple à un engouement médiatique passager), plutôt que le réel talent de son auteur. La démocratie peut-elle vraiment s’appliquer à l’art ?
Sarkazm
2 juin 2009
00:48
Comme réponse voici une définition de ce qu’est une œuvre d’art selon George Dickie qui m’a servi de prérequis pour se billet. Pour lui, est œuvre d’art ce qui s’est vue conférer ne serait-ce que par une seule personne (son auteur généralement) le statut de candidat à l’appréciation. C’est-à-dire qu’on est pas obligé en tant que public d’aimer ou d’approuver puisque l’œuvre n’est que candidate à cette appréciation.
Un chef-d’œuvre en revanche doit selon moi toucher tout le monde, c’est-à-dire ne doit pas pouvoir laisser un spectateur complètement indifférent. Cela ne demande pas que tout le monde l’aime pour autant puisque détester, c’est être tout sauf indifférent. Si un spectateur trouve que la Joconde le laisse complètement indifférent c’est que ce n’est peut-être pas (plus?) un chef-d’œuvre.