La maxime du jour

Et si on pensait bien lorsqu’on déprime? Cette pensée nous vient lorsqu’on déprime et nous fais déprimer à l’infini. Parfois, il vaut mieux arrêter de penser.
B.S. : Ceci ne tient pas lieu d’excuse pour hier soir où le serveur (free) ne fonctionnait plus. Les machines ne pensant pas encore, elles ne devraient pas s’arrêter.

Et si posséder obligeait à partager? Alors il n’y aurait plus d’égoïsme.
Et si apprendre impliquait retenir? Il n’y aurait plus autant d’année d’école ni autant d’ignorance.
Et si les politiques votaient des lois dans l’intérêt général? Et si la justice savait tout? Et si les hommes au pouvoir ne cherchaient pas à le conserver?

Et si personne n’était dupe? Le monde serait il meilleur?

Et si Monsieur Sarkozy décidait que toutes les écoles doivent commémorer le jour où il a été intronisé président de la république? Et s’il décidait de faire apprendre par cœur aux élèves l’International communiste? Et s’ils devaient également subir un cours d’histoire sur la biographie d’Henri Guaino?
Non mais sans blague…

Et si on trouvait les réponses à toutes nos questions? Serait-on plus heureux? J’ose espérer que oui, que les réponses ne seraient pas si terribles.

Et si on avait le (super-)pouvoir d’arrêter le temps? Pendant -ou plutôt en même temps- que le temps serait arrêté on ne pourrait plus bouger, à la rigueur on pourrait se déplacer instantanément. Pourrait-on encore penser? on devrait tout penser instantanément? c’est difficilement imaginable, c’est pour cette raison que nous n’avons pas ce pouvoir là.

B.S. : Demain je vous expliquerai pourquoi nous n’avons pas le pouvoir de faire pousser des carottes sur un baobab en orbite autour d’Uranus.

Et si l’homme avait été créé pour aider les cochons d’Inde à survivre? Mettez vous à la place d’un cochon d’Inde et vous ne trouverez plus cette « maxime » si drôle.

Et si la distance entre soi et soi-même qui permet d’avoir conscience de soi était simplement le temps? Ce serait alors considérer que le je analysé est un je passé, ou imaginé différent du je qui analyse, qui lui est le vrai puisque celui de l’instant présent. Voilà, à l’heure ou j’écris, ma définition de la subjectivité.

Et si ce qu’on remettait à demain était effectivement fait le lendemain? On pourrait atteindre une productivité conséquente, peut-être même optimale.

Et si les matchs de rugby étaient suffisamment prenants pour empêcher de trouver des maximes? Ça donnerait ça.

Et si Dieu était philosophe? Ça expliquerait pas mal de choses. S’il est philosophe c’est qu’il a des problèmes à résoudre c’est que même pour lui tout n’est pas parfait, c’est que cherchant un sens à son existence, il a très bien pu nous créer un jour par divertissement et depuis, je suis sûr qu’il se marre bien plus… Il doit se dire qu’il a accompli son destin.

Et si le but de la vie c’était de la comprendre?

Et si on avait appliqué le principe de précaution à la naissance d’Adolf Hitler?

Et si perdre son enthousiasme c’était perdre sa vie? Et si au contraire l’enthousiasme n’était que le sentiment privilégié des jeunes insouciants?

Et s’il suffisait seulement de ne pas être trop attaché à la vie pour ne pas craindre la mort?

Et si il n’y avait pas d’imprévus? Cela voudrait dire qu’on pourrait tout prévoir. Nous serions donc des dieux. L’imprévu est une des misères de la condition humaine.

B.S. : Et comme rien ne vaut un voyage pour rencontrer de l’imprévu je repars demain pour un autre endroit dénué d’internet… donc pas de billets encore pour un temps encore indéterminé mais sans doute plus court que la dernière fois (voir deux billets avant).

Et si la vie n’était qu’une longue réflexion intérieure que l’environnement viendrait modeler, perturber sans jamais l’interrompre?

Et si les histoire des autres nous faisaient perdre de vue notre propre histoire? Est-ce-que la plupart des gens ne préfère pas rêver que d’affronter la dur réalité? Vivre pour rêver (rêver pour vivre), non! Vivre ses rêves, c’est ça, une vie réussie!

Quant-à-moi, j’essaie de ne pas rêver car ça me rend passif. Mais qui pourrai vivre sans utopie?

Et si réussir sa vie c’était parvenir à être intéressant en ne parlant que de soi?

Méfiez vous des OGM, ils menacent d’appauvrir la langue française – et je ne parle pas des Organes Génitaux Masculins. Et si, d’ici quelques années, les progrès de la génétiques étaient tels qu’on ne pourrait plus dire « quand les poules auront des dents » ni « casser trois pattes à un canard » ?